Laisse tomber les filles

GdC.jpg Après nous avoir fait swinguer au rythme de la génération zazou (Zazous, roman, Ed Albin Michel, 2016) voir chronique sur ce blog )  Gérard de Cortanze nous propose de twister , et même »kili Watcher »  avec les « baby-boomers » des années ’60.

« Dans cette France apaisée, la génération dont fait partie Lorenzo est en attente d’événements. En attente d’une dose quotidienne d’Histoire. En demande d’épopée.« 

Elle sera tôt comblée.

Du 22 juin 1963 qui voit le  rassemblement de plus de 100.000 « baby boomers » sur la place  de la Nation, à l’occasion du concert organisé par le frais magazine Salut les Copains à la grande manifestation « Je suis Charlie » du 11 janvier 2015, se déclinent cinquante années de vie, d’amitié, d’amour et de destins croisés de quatre mousquetaires,  Lorenzo- qui présente avec l’auteur plus d’un point commun – , Antoine, François et Michèle .

Etayée d’événements marquants de ces cinquante-deux ans – ceux de mai 68, la chute du mur de Berlin, .. – la saga restitue, force détails à l’appui, l’atmosphère de chaque décennie.

La lecture est soutenue – ô liesse – de l’écoute d’un CD nourri de 22 titres yéyé…

Difficile de ne pas succomber à l’envie de danser

A Elter

Laisse tomber les filles, Gérard de Cortanze, roman, Ed. Albin Michel, janvier 2018,  440 pp + CD