La fête des mamans sévit en Belgique.
L’occasion de vous livrer quelque infusion, issue de la correspondance de plumes consacrées, à l’adresse de leurs mômans*…
De « Ma chère Mère », version Baudelaire, « Pauvre vieille chérie » à la sauce Flaubert, « Maman chérie » que nous proposent André Gide et Jean Cocteau, penchons-nous sur la « chère petite Maman » de Marcel Proust et les précautions scripturales de ce dernier:
« Ma chère petite Maman,
Ce n’est pas de ne pas penser à toi qui me fait si peu écrire, ni de ne pas chérir les moments où je suis seul avezc toi, en t’écrivant. Mais étant toujours en crise, je préfère donner à mes plaintes des confidents indifférents. »
A retenir. Cela peut toujours servir.
Et bonne fête à toutes les Mômans.
Apolline Elter.
* Extraits issus de « Ma chère Maman… ». De Baudelaire à Saint-Exupéry, des lettres d’écrivains, Folio, avril 2008, 2 €.
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