Villa des femmes

 

«  Je me suis tenu là tout le temps nécessaire, gardien de la grandeur des Hayek, témoin involontaire de leurs déchirements et de leur ruine, assis en haut du perron de la villa, dans le carré de soleil, en face de l’allée qui menait au portail. Aussi loin que je remonte, je vois ce portail ouvert, c’est par là que sont arrivées les belles choses et aussi les calamités, c’est par là qu’entra le funeste émigré des années trente, par là que partit le fils cadet et par là aussi qu’il réapparut un jour. « 

Il est de ces Incipit qui diffusent, en subtilité,  toute la substance d’un roman

Ils sont souvent indices de belle facture,  plume mûre, qualité d’écriture.

Un roman à coup sûr, dont je vous conseille la lecture

Villa des femmes, Charif Majdalani, roman, Ed. Seuil, août 2015, 280 pp