Mar-dites-nous Gustave Flaubert

S’il se targue de pratiquer l’érémitisme, Gustave Flaubert n’en est pas moins un correspondant attachant. Prolixe, honnête sur les difficultés de l’écriture, les échecs de réception de ses oeuvres,  tendre par moment,s carrément goujat quand il s’agit de rompre avec Louise Colet, l’épistolier est une mine pour qui se penche sur sa correspondance

Je vous invite à en découvrir quelques facettes, en écoutant la lecture d’extraits de lettres librement adaptés par Virigine Berling et lus par Jean-Pierre Bouvier à ces correspondants choisis que furent Louise Colet, George Sand, Louis Bouillet, Maxime Du Camp

A savoir

Mercredi 2 juillet  17 h30 – Le Mail ( Grignan – Drôme provençale)

Présentation issu du site du Festival de la correspondance:

« J’ai toujours tâché de vivre dans une tour d’ivoire…»
Lettres de Gustave Flaubert
avec Jean-Pierre Bouvier
adaptation Virginie Berling
Flaubert est un mystique mais il ne croit à rien, ni à l’existence de Dieu, ni à l’amour, ni au bonheur. La littérature, qu’il place pourtant au-dessus de tout, lui offre de moins en moins d’espérance. Quant aux hommes, « l’homme-plume » finit par les détester : se pensant délivrés d’un carcan moral et religieux, ils s’apprêtent à sombrer dans les croyances les plus absurdes, voire, pire que tout, dans le pur matérialisme. Quels horizons reste-t-il à Flaubert?
Le travail, auquel il se donne avec acharnement, et les femmes, qui lui donnent beaucoup.

J’ai toujours tâché de vivre dans une tour d’ivoire, Gustave Flaubert – Adaptation libre de ses lettres ; Virginie Berling, Ed. Triartis, Scènes intempestives à Grignan, juillet 2025, 60 pp

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