Mar-dites-nous Jean Malaurie

S’il est un être – d’exception – qui a cherché sens à sa longue vie, c’est bien Jean Malaurie (1922-2024)

Ethno-historien, géographe, philosophe, écrivain et même explorateur, bien qu’il se défendît du terme, Jean Malaurie a vécu aux côtés des Inuit, éprouvant l’obscurité arctique, de novembre à février et sa pleine clarté, de mai à août. Il puise dans cette immersion les secrets d’une sagesse de vie, d’une présence au monde, qu’il n’aura de cesse de propager

Je vous invite instamment à suivre la lecture par Jean-Pierre Bouvier de lettres choisies, adaptées par Virginie  Berling, mardi 1er juillet à 17 h (au Mail du Festival de la correspondance de Grignan)

Résumé extrait du programme du Festival :

« Les Inuits, je ne les ai pas étudiés, je les ai vécus. »
Lettres de Jean Malaurie
avec Jean-Pierre Bouvier
adaptation Virginie Berling
Géographe de formation, Jean Malaurie s’est donné pour mission de cartographier
le nord du Groënland. Il pressent que les pierres et les glaces recèlent une puissance
mystérieuse qui déborde du cadre de la connaissance scientifique. Il a l’intuition que
le peuple inuit est affamé de sacré. Et il a besoin de comprendre, c’est son défaut.
C’est ainsi qu’en 1951 Jean Malaurie choisit une immersion totale d’un an. Il éprouve
la morsure du froid, le bruit des roches, l’esprit des animaux, la nuit polaire – qui
n’est pas noire. La beauté de l’obscurité et la puissance des mythes l’émerveillent.
Mais la vulnérabilité de ce peuple le presse à s’engager : leur mode de vie est en péril.

Le brillant travail d’adaptation opéré par Virgine Berling fait l’objet d’une publication auprès des éditions Triartis dont je vous conseille tout aussi vivement l’acquisition

Vous en trouverez chronique sur votre site préféré en date du mardi premier juillet

Votre Apolline Elter

https://www.grignan-festivalcorrespondance.com/

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