« Le lendemain, je suis fermement décidée: j’écrirai tous les jours. Ecrire pour ne pas vieillir. Pour ne plus être raisonnable. Pour ne plus séduire, pour ne plus m’oublier. Pour me nourrir. Pour entrer dans le jardin de récréation et jouer à l’élastique ou à la marelle. Écrire comme on écoute un coquillage qui contient vos désirs, au diapason du blues, sous une ombrelle ou une tonnelle, avant de s’effacer sous un linceul. »
Que tout soit à la joie, Emmanuelle de Boysson, roman, Editions Héloïse d’Ormesson, juin 2019, 222 pp